Au-delà de l’avantage fiscal dont vous pouvez potentiellement bénéficier en fonction de votre situation personnelle, l’apport financier réalisé au profit de l’agriculture guyanaise présente un caractère éthique et solidaire, il permet aux contribuables de choisir d’orienter tout ou partie de leur impôt sur le revenu vers des populations qui en ont besoin.
L’essentiel des exploitants agricoles soutenues font partie de la communauté Hmong, ces montagnards du Haut-Laos d’origine sino-tibétaine, qui ont fui la répression dont ils ont été victimes à la fin de la guerre d’Indochine et qui se sont installés en Guyane dans les années 1970 pour y recréer une activité agricole qui était en perdition.
La démographie guyanaise est en forte croissance. Traditionnellement cultivateurs et éleveurs, les travailleurs Hmongs, méritants et sérieux, ont réussi à démontrer leurs capacités d’adaptation.
Pour accompagner leurs efforts, ils ont besoin d’un soutien financier pour :
- développer leurs exploitations grâce aux aides apportées,
- participer au développement agricole du pays et à l’autonomie du territoire.
Soucieux de l’utilité des apports financiers de ses souscripteurs, nous avons choisi de se focaliser exclusivement sur trois types d’investissement à financer, consistant en des améliorations foncières temporaires indispensables pour le développement de l’agriculture guyanaise et faisant l’objet de différentes mesures d’accompagnements :
- La création de dessertes agricoles (pistes agricoles) – l’accessibilité à la parcelle est indispensable pour l’agriculteur
- La création de canaux – toute production agricole est contrainte à la maîtrise de l’eau
- La création de pâtures – c’est le secteur agricole qui crée le plus et le plus vite de la Surface Agricole Utile (SAU)
La Guyane française représente un territoire d’environ 84 000 km2 situé au nord de l’Amérique du Sud, entre le Brésil à l’Est et au Sud et le Surinam à l’Ouest. Son statut administratif est double, puisqu’il s’agit à la fois d’un département d’Outre-mer (DOM) et d’une région française.
La forêt tropicale humide occupe 96% du territoire, soit plus de 8 millions d’hectares. Sa position géostratégique dans le continuum sud-américain n’empêche pas qu’elle se présente essentiellement comme une enclave, un territoire au fonctionnement insulaire.
Malgré l’immensité du territoire guyanais, la portion utilisable est très limitée. Le faible nombre de terres aménagées constitue un frein au développement agricole, et dans le même temps, un atout pour la préservation de la richesse de la biodiversité.
Environ 96% de la superficie est couverte de forêts (contre 27% en France métropolitaine). Le climat y est chaud et humide, entraînant un fort degré d’hygrométrie sur une bonne partie de l’année. Le réseau hydrographique est exceptionnel (26 500 km).
L’excès d’eau en saison des pluies rend souvent le drainage indispensable, engendrant des surcoûts importants. La ressource en eau de surface est abondante, en revanche, les eaux souterraines sont plus rares et les forages, qu’ils soient de surface ou profonds, donnent rarement plus de quelques m3/h. La qualité des eaux est menacée sur plusieurs endroits par l’activité d’orpaillage et la protection des ressources devient ainsi un enjeu de plus en plus important.
La forêt guyanaise est remarquable par sa luxuriance et sa biodiversité. On compte plus de 1 000 espèces ligneuses, la faune comprend notamment 685 espèces d’oiseaux et 400 000 espèces d’insectes (soit 10 à 20% du nombre recensé dans le monde).
Afin de préserver cet inestimable patrimoine, un parc national a été créé en mars 2007, côtoyant un parc naturel régional qui existe depuis plusieurs années déjà.
La Guyane connaît une très forte croissance démographique, la plus élevée parmi les départements d’Outre-mer, et les démographes prévoient un doublement de la population d’ici environ 25 ans.
La région se singularise aussi par la jeunesse de ses habitants, les moins de 20 ans représentent 43% de la population. Ces chiffres s’expliquent à la fois par un taux de natalité élevé et, en partie, par une forte pression migratoire en provenance des pays voisins, principalement le Brésil et le Surinam.
Une autre caractéristique de la population guyanaise est sa répartition très inégale sur le territoire. Concentrée sur le littoral (sur près de 800 000 hectares) et le long des grands fleuves, qui ont longtemps constitué les seuls axes de pénétration vers l’intérieur, la Guyane compte d’immenses zones entièrement vides et couvertes de forêts primaires.
D’une manière générale, le développement des infrastructures de base peine à suivre la courbe démographique et, dans de nombreux sites isolés, les préoccupations majeures des populations sont relatives à l’accès à l’eau potable et à l’électricité (50% de la population guyanaise n’a pas accès à l’eau potable et 35% n’est pas raccordée à l’électricité).
Une dichotomie importante s’observe entre un nombre restreint d’exploitants évoluant sur un modèle européen (bénéficiaires des aides), et une majorité d’agriculteurs vivriers, qui se situent en dehors de tout circuit économique et social.
LA SOUSCRIPTION AU CAPITAL DES SAS DOM COM EST RÉALISÉE À « FONDS PERDUS » EN CONTREPARTIE D’UN AVANTAGE FISCAL ET NE DOIT PAS ÊTRE ENVISAGÉE COMME UN PLACEMENT PATRIMONIAL AYANT VOCATION À SERVIR UN RENDEMENT PENDANT SA DURÉE DE DÉTENTION. RISQUE DE PERTE TOTALE OU PARTIELLE DE LA RÉDUCTION D’IMPÔT EN CAS DE NON-RESPECT DES CONTRAINTES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES PENDANT LA PÉRIODE DE DÉTENTION DES PARTS (MINIMUM LÉGAL DE 5 ANS) ET PENDANT LE DÉLAI DE REPRISE COMPLÉMENTAIRE (3 ANS APRÈS).